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13 décembre 2010

Le Joss ou la drôle de vie de Jocelyn Béreau par Marie Jeanne Demizieux

http://www.lejsl.com/fr/votre-region/autun/article/4294226/La-drole-de-vie-du-Joss.html

Lecture. Un ouvrage sur la vie de l’Autunois Jocelyn Béreau vient de paraître.

La drôle de vie du « Joss »

Succès. Tiré à quelques centaines d’exemplaires, l’ouvrage de Marie-Jeanne Demizieux connaît des débuts prometteurs. Dédicace. M.-Jeanne Demizieux sera les 17 et 18 décembre de 10 à 12 heures et de 15 à 18 heures au centre Leclerc.

Si ce n’est pour ses travaux artistiques, ses réalisations mécaniques et ses plats de fin cuisinier, c’est pour son personnage atypique, son humour et ses canulars « historiques » que les Autunois connaissent le nom ou le visage rieur de Jocelyn Béreau. Pour certains, il reste celui qui aura eu un jour l’idée saugrenue de feindre de vendre le temple de Janus, vestige devant lequel il possédait une auberge.

Pour d’autres, il est celui qui a entretenu la légende de la dame blanche à Autun, assisté par quelques copains farceurs. Les plus jeunes se souviennent peut-être des glaces et barbes à papa qu’il vendit un temps sur la fête foraine d’Autun comme à Saint-Tropez durant la période estivale.

Pas facile pour un auteur de compiler des tranches de vie aussi diverses et mouvementées que celle de Jocelyn Béreau. Alors qu’elle n’avait jamais écrit de sa vie, c’est pourtant ce à quoi Marie-Jeanne Demizieux a décidé de s’atteler il y a maintenant trois ans.

Deux années d’entretiens enregistrés

« Jocelyn était mon voisin du fond de la cour et connaissait mon mari Guy. À son décès, il est venu m’apporter un bol de soupe aux orties, puis un pamplemousse aux crevettes. Nous avons fait connaissance et il a commencé à me raconter sa vie. Au début je ne croyais pas à toutes ses histoires. Mais je me suis rendu compte qu’il ne mentait pas ! », se souvient cette institutrice à la retraite.

Le dialogue entre les deux voisins se fait plus régulier, jusqu’au jour où Marie-Jeanne décide qu’une telle vie ne devait pas être oubliée. « Il fallait absolument garder une trace de ce que je considère comme un patrimoine familial. J’ai donc décidé d’enregistrer toutes nos conversations et de les mettre par écrit au fur et à mesure », explique-t-elle. Et ces petites interviews « maison » vont ainsi durer plus de deux ans. « C’était un sacré travail pour elle parce que je suis très bavard », avoue Jocelyn Béreau, qui s’est rapidement laissé prendre au jeu.

Une vie passionnée

Poussée par les encouragements et la pression de son entourage, Marie-Jeanne Demizieux a finalement décidé de rendre public ses écrits. Résultat : un ouvrage autoédité de 140 pages, récemment mis en vente. « Tous ceux à qui je me suis adressée m’ont vraiment accueillie dans cette démarche. J’ai été aidée et très bien conseillée », tient-elle à souligner.

Illustré de photos souvenirs et coupures de presse, ce récit biographique n’est pas traité de façon chronologique mais aborde par thème les rencontres et moments forts d’une vie guidée par l’art et la musique, avec la passion des voitures anciennes, de la pêche et de l’amour des animaux. Écrit à la troisième personne et entrecoupé de nombreuses citations, le texte conserve volontairement le style de langage et le franc-parler du « personnage » autunois.

« Un amuseur public »

Consacrée à la famille de Jocelyn Béreau, la première partie du livre aborde la vie de son grand-père, chef de cuisine à l’ambassade d’Angleterre, de sa tante, premier mannequin de la prestigieuse maison Nina Ricci, ou encore de son père, tôlier-formeur aux côtés duquel il a débuté sa carrière à Autun.

Divisée en chapitres, la suite retrace la vie de Jocelyn Béreau, de son enfance à Levallois-Perret jusqu’à la construction de sa petite cabane de bois à Couhard, où il vit aujourd’hui entouré de ses trois oies (ses « gardiennes »), ses poules, chiennes et oiseaux sans cages.

Sans qu’un chapitre ne leur soit consacré, le récit est entrecoupé des nombreuses blagues et paris un peu fous que le cerveau fertile de l’artiste a pu imaginer dans sa vie. « C’étaient des farces gentilles. Mais il fallait que je les fasse. Sinon je me serais ennuyé », confie Jocelyn Béreau, qui se définit lui-même comme « un amuseur public », un « clown » qui aime avant tout donner de la joie aux autres. « C’est quelqu’un de bon, drôle et sincère, qui partage volontiers même avec de petits moyens », estime de son côté Marie-Jeanne Demizieux.

Dans ce livre aussi original que son principal protagoniste, le lecteur retrouve des souvenirs de l’Autun d’autrefois, même si les noms ont été volontairement changés. Certains d’ailleurs se reconnaîtront. Les autres s’amuseront sûrement à deviner qui est qui dans l’histoire.

Nicolas Manzano

« Le Joss, la drôle de vie de Jocelyn Béreau ». 17,50 €. Disponible dans plusieurs bureaux de tabac autunois. Contacts : 06.70.64.12.33 ou 06.33.71.35.29.

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Commentaires
D
j'aimerai savoir comment trouver à acheter le livre du JOSS<br /> <br /> merci <br /> <br /> bon week-end
F
Bonjour et je dit un grand merci a Joss et a vous Marie qui avais raconter ses anecdote , sa vie de notre Joss surtout que mes larmes me sont montés a lecture de son livre car j'ai retrouver une farce qui avais faite a mes parents qui étais voisin au Joss le couple de gitant et comme ma maman est plus là .... sa ma fait du bien de savoir que il ne les as pas oubliés vous savez il pourrais vous en raconter encore car il n'y a pas eu que celle ci moi je suis florence merci mommimamavus naitre
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